LES SAISONS PARISIENNES NEWS – Sorties de POMPEI et LA GRANDE AVENTURE LEGO

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LES SAISONS PARISIENNES NEWS – Sorties de films POMPEI et LA GRANDE AVENTURE LEGO

Ce mercredi 19 février 2014 sont sortis en France les films POMPEI et LEGO.

559266.jpg-r_160_240-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxxPOMPEI de Paul W.S. Anderson

avec  Kit Harington,  Emily Browning,  Adewale Akinnuoye-Agbaje,  Kiefer Sutherland,  Carrie-Anne Moss,  Jared Harris,  Jessica Lucas,  Sasha Roiz,  Currie Graham,  Joe Pingue,  Paz Vega,  Alain Mouss

Synopsis En l’an 79, la ville de Pompéi vit sa période la plus faste à l’abri du mont Vésuve. Milo, esclave d’un puissant marchand, rêve du jour où il pourra racheter sa liberté et épouser la fille de son maître. Or celui-ci, criblé de dettes a déjà promis sa fille à un sénateur romain en guise de remboursement… Manipulé puis trahi, Milo se retrouve à risquer sa vie comme gladiateur et va tout tenter pour retrouver sa bien-aimée. Au même moment, d’étranges fumées noires s’élèvent du Vésuve dans l’indifférence générale… Dans quelques heures la ville va être le théâtre d’une des plus grandes catastrophes naturelles de tous les temps.

 

21061838_20131128144957302.jpg-r_160_240-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxxLa Grande Aventure LEGO de Phil Lord, Chris Miller

avec Will Arnett, Elizabeth Banks, Alison Brie, David Burrows

Synopsis Emmet est un petit personnage banal et conventionnel que l’on prend par erreur pour un être extraordinaire, capable de sauver le monde. Il se retrouve entraîné, parmi d’autres, dans un périple des plus mouvementés, dans le but de mettre hors d’état de nuire un redoutable despote. Mais le pauvre Emmet n’est absolument pas prêt à relever un tel défi !

 

Deux grandes productions et deux impressions différentes.

Les deux productions ont visiblement de très gros budgets, faisant un appel aux impressionnantes interventions des effets spécieux numériques.

Mais l’impression que donnent ces deux films sont vraiment très différentes. Et cette différence ne réside pas dans le sujet ou le spectre du public auquel a été destiné le film. La différence est très profonde. Un film provoque une profonde émotion, tandis que son sujet ne promet rien d’extraordinaire, en même temps que l’autre film, ayant dans ces atouts une histoire la plus impressionnante de l’histoire de l’humanité, ne provoque aucune émotion. Un étrange résultat au final.

On peut prendre cela pour une impression subjective, mais regardons ce qui se passe à l’écran. Durant tout le film de POMPEI vous assistez à un combat des héros, des Gladiateurs, capturés par des soldats Romains. Certains d’entre eux sont envoyés dans la ville de Pompei, une belle ville, construite aux pieds de volcan Vesuve. Les dirigeants de cette ville refusent se soumettre aux intentions impérialistes de l’Empire Romain, ce qui provoque des tentions politiques entre deux grandes villes. Les règlements de comptes se répercutent sur les combats de gladiateurs. Au milieu de ces événements, la fille de dirigeant de Pompei tombe amoureuse de beau Gladiateur Celte et désobéi au Sénateur de Rome, qui souhaite l’épouser.

Voici la trame de l’histoire,  qui sera balayée par la puissance de l’éruption volcanique. Cependant un puissant sentiment de manque ressort à l’issu de ce film. L’histoire de la disparition de la ville de Pompei sous les cendres de Vesuve est connue du monde entier. Les restes de l’architecture de la ville, découvertes en 19ème siècle, nous montrent des témoins quasi intactes de la vie qui existait en époques des années 70s après J.C.

Les impressionnantes allées, pavées de grosses pierres taillées, contiennent des traces profondes de roues de charrettes de l’époque. On imagine très facilement des cortèges qui passaient sans cesse dans cette direction, qui menait vers le forum, entouré de colonnes corinthes, qui sont encore restées sur place pour nous témoigner de l’importance de ce lieu. On continue se balader dans l’ancienne ville et on découvre des fresques d’une beauté incroyable, d’une fraicheur de trait et de couleurs jeunes, rouges, oranges vives. Des gens joyeux, qui dansent. Toute l’architecture profane des habitants de cette ville nous raconte le moindre détail de leur vie, de leurs habitudes à distance de près de mille ans de nous. La ville, remplie de la grande poésie d’une époque très lointaine. Rien qu’à imaginer ce monde dans toutes ces détailles, cela donne un grand vertige de l’espace-temps : l’espace est là, vous y marchez tranquillement, mais le temps vous échappe, en vous emportant un peu trop loin pour les capacités de votre imagination.

Mais rien de toute cette histoire poétique et tragique à la fois ne transparait à l’écran dans le nouveau film POMPEI. Immensité de l’histoire de disparition de cette ville magnifique est réduite à un combat interminable entre les gladiateurs et leurs oppresseurs romains. L’histoire d’amour annoncée au départ, en pâtis aussi. Elle se perd au milieu de règlements de comptes plutôt violents et privés d’émotion quelconque. L’émotion générale ne passe pas. On n’a pas ni le temps, ni la possibilité de s’attacher aux personnages, et on n’est pas impressionné par la gigantesque éruption de volcan. Les moyens mis à disposition de ce film n’ont pas suffis à impressionner et émouvoir le publique. Bien dommage.

Vu la beauté du lieu, l’histoire aurait pu être centrée d’avantage sur la vie des habitants de cette ville pour nous emballer d’avantage dans leur catastrophe. On attendra la prochaine version de l’histoire de POMPEI ou on l’écrira nous mêmes…

Toute à fait une autre impression ressort de film LEGO. On connait tous les jeux de construction, qui fascinent tant les jeunes enfants. Même devenant adultes, la fascination reste au fond de nous, car l’innombrable variété de constructions possibles vous ouvre votre imagination vers l’infinie.

Le film LEGO s’inspire de cette capacité humaine de construire et reconstruire sans cesse et sans l’épuisement de l’imagination. Les moyens du film sont justifiés, car ils vous transportent dans le monde de la création infinie, rien qu’aux moyens de petites plaquettes plastiques colorées.

L’émotion est très forte et très inattendue ressort au moment quand vous êtes confrontés au monde réel, celui qui dirige le monde de jouets. Cette comparaison de deux mondes et cette réflexion philosophique sur le rôle de l’imagination dans les deux est très forte et bien placée. Ce film n’est pas forcement adressé qu’aux enfants, qui y trouveront certes, un grand plaisir à regarder les aventures de petits personnages, vertueusement humanisés, mais aussi aux adultes, qui auront une belle matière de réflexion sur leur rôle dans la société.

 

Les Saisons Parisiennes News 21 février 2014

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